Compte rendu de la CAPD du 29 juin
Mouvement
Il reste une centaine de personnes à nommer (à la 3e phase d’août et le 3 septembre après le CTPD). Ces collègues vont, pour la plupart d’entre eux, constituer un "surnombre permettant principalement d’assurer le remplacement des postes réservés aux PE stagiaires jusqu’au 2 décembre et de palier aux départs de collègues en formation continue (mais pour la dernière année sans doute !!).
Ineats/exeats
Sur 131 demandes d’exeats, 8 ont été accordées avec 8 ineats (sur 33 demandes) dans le cadre uniquement d’un échange (2 autres sont en attente de confirmation).
L’IA a donné son accord « de principe » pour les 58 demandes d’exeats pour rapprochement de conjoint concernant, uniquement, les titulaires jusqu’au 30 août, date de la prochaine CAPD, dans l’attente d’un ineat.
Les ineats n’étant accordés que dans le cadre d’un échange décidé par les 2 IA concernés.
Nous contacter si vous êtes concernés.
Liste d’aptitude PE
9 nouveaux instituteurs ont été intégrés. Il n’en reste plus que 62 dans le département !! Nous contacter pour plus de précisions.
Congés pour formation
Grâce au « surplus budgétaire », 2 collègues supplémentaires se voit attribuer un congé de formation. Nous contacter pour plus d’infos.
Accueil et « formation » des enseignants stagiaires
Le SNUipp a rappellé son opposition à cette réforme aux conséquences dramatiques sans précédents pour le métier, les collègues, les élèves et leur famille (cf. déclaration). Pour rappel rapide (récapitulatif complet dans notre bulletin de rentrée), les 80 à 85 PEs(Professeurs des Ecoles stagiaires), par paire, seront en observation et pratique accompagnée dans la classe d’un maître formateur et d’un MAT (titulaire du CAFIPEMF) alternativement jusqu’aux vacances de la toussaint (7 semaines). A noter que le refus du « compagnonnage », appuyé par le SNUipp, par les collègues non titulaires du CAFIPEMF confirme la désapprobation de la réforme par la profession et a contraint l’IA à diminuer le nombre d’intervenants dans la formation à 2 ! Cette période, complétée par un stage groupé à l’IUFM de 4 semaines dans l’année, constitue l’intégralité de leur « formation » !!!
Après la Toussaint, une moitié se retrouvera donc à l’IUFM, l’autre « assurant » des remplacements sur le terrain. Puis, dès le 2 décembre, 42 d’entre eux seront affectés (lors de la CAPD du 30 août) sur des postes fractionnés réservés par l’IA dont 26 sur « l’Orléanais », réduisant, ainsi, les chances dès cette seconde phase, de se rapprocher de chez eux pour de nombreux collègues titulaires. Les autres partant à l’IUFM pour 4 semaines avant de reprendre leurs remplacements !! Quelle formation et quelles conséquences !! Un courrier pour informer les familles sera proposé aux écoles à la rentrée. Nous contacter pour connaître les fractions de postes réservés dans les écoles et les écoles concernées par l’accueil.
Temps partiel à 80%
Après avoir accompagné de nombreux collègues, suite au refus des 132 demandes, le SNUipp est intervenu pour demander la transparence sur les décisions prises par l’IA. bilan : 5 demandes finalement acceptées (représentant moins de 3% des demandes !!), à titre exceptionnel, liées au handicap complété par une situation financière difficile. Après avoir contesté cette restriction à un droit possible, le SNUipp réinterviendra, l’an prochain, afin de tenter de trouver des solutions à l’acceptation de ce droit sur autorisation. Nous ne pourrons le faire accepter, comme tout le reste, sans un mobilisation collective et forte.
Autoritarisme
Le SNUipp est intervenu sur 2 sujets afin que la souplesse soit de mise plutôt que l’injonction.
L’un concernant les psychologues scolaires victimes de leur insuffisance en nombre et contraints de faire de plus en plus de « hors secteur ». L’autre à propos de la grève du 24 juin où certains IEN ayant reçu trop tard (le mardi matin au lieu du lundi soir !!) la déclaration d’intention de certains collègues auraient refusé de la prendre en compte. L’IA a nié ces problèmes et a même tenté de faire porter la responsabilité ou la « dramatisation » de la situation aux collègues.