Bilan rentrée 2013 dans le primaire : les effectifs étaient bien plus conséquents que prévus !
Lors de ce CDEN faisant le bilan de la rentrée, la FSU est intervenue pour dénoncer l’écart énorme entre les prévisions et le constat des effectifs à cette rentrée que nous avions déjà pressenti en juin.
902 élèves accueillis au lieu de 371 prévus en juin dans les écoles du Loiret à cette rentrée 2013 : +531 entre constat et prévisions !! Ce chiffre alarmant, le SNUipp-FSU l’avait envisagé en juin lorsque les écoles faisaient remonter des effectifs dont le total avoisinait plus de 600 élèves, déjà largement supérieur donc aux prévisions du ministère. Avec seulement 47 postes, dont 27 consacrés à l’augmentation de la démographie, soit 1 poste pour + de 33 élèves (902:27), le Loiret continue de faire figure de parents très pauvre avec un taux d’encadrement toujours le plus faible de l’académie et toujours un des plus faibles de France dans sa catégorie. Au final ce sont des écoles (une quinzaine de classes supplémentaires auraient dû ouvrir à la rentrée de septembre) aux effectifs surchargés qui fonctionnent dans des conditions inacceptables et le SNUIpp l’avait déjà prévu et dénoncé. Si ces situations ne sont pas réglées dans l’année, il va falloir une dotation 2014 ambitieuse pour rattraper le manque et préparer la rentrée prochaine. C’est ce que le SNUipp-FSU 45 demandera dès la prochaine CAPD et lors du CTSD qui tratera de notre dotation.
Le budget 2014, encore insuffisant n’est pas là pour nous rassurer : il va falloir continuer de se mobiliser !
Situation des AVS/EVS bénéficiant du RSA
3Lors de la CAPD du 5 novembre, la FSU, avec le SE UNSA, était intervenue auprès du DASEN afin que soit réglée en urgence la situation des EVS/AVS bénéficiant du RSA et qui n’était plus rémunérés à cause du refus de paiement du conseil général.3
Profitant de la présence du vice président du Conseil général au CDEN, la FSU a réitéré son indignation de voir 79 précaires non rémunérés par décision subite du conseil général s’appuyant, certes, sur un texte qui le permettait mais sans« sommation »vis à vis de l’Etat responsable de flottement.
Le Conseil général nous répondant, honteusement, qu’ils n’étaient pas au courant sans tenter de chercher l’information, c’est le DASEN, en 48h, qui nous a informé que la situation était réglée pour 39 personnels et qu’elle était en cours pour les 30 autres (problème de cheminement de conventions).
Informez-nous de toute situation qui ne serait pas débloquée à ce jour.