Alors pourquoi faire la grève le 26 janvier ?
Parce que pour la première fois depuis cinq ans, un rendez-vous salarial pour les fonctionnaires est prévu en février prochain. Et pour les enseignants des écoles, deux sujets sont sur la table :
- l’augmentation des salaires :
- l’ISAE à 1200 euros à parité avec l’ISOE versée aux enseignants du second degré, une revendication soutenue par plus de 50 000 enseignants dans le cadre de la campagne du SNUipp-FSU.
Or, pour l’heure, sur ces deux questions prioritaires pour les enseignants des écoles, le gouvernement n’a prévu que très peu de marges de manœuvre budgétaires.
Sur les salaires
Il n’a pas encore budgété le « dégel » mais privilégierait une hypothèse basse de revalorisation, loin de compenser une perte de 8% du salaire depuis six ans, soit par exemple 193 euros par mois pour un PE au 8e échelon.
Sur l’ISAE
Le gouvernement n’a encore décidé ni du montant de sa revalorisation, ni du principe d’une programmation conduisant aux 1 200 euros comme pour l’ISOE du 2nd degré. Là encore, c’est l’hypothèse basse qui circule : un coup de pouce de 200 euros supplémentaires et c’est tout.
Tout reste à faire. C’est donc maintenant qu’il faut agir pour obtenir du gouvernement les décisions les plus favorables pour notre pouvoir d’achat lors des discussions à venir : une augmentation significative de la valeur du point d’indice et une ISAE à 1 200 euros par an pour tous avant la fin du quinquennat. Il est essentiel de redonner de l’attractivité au métier d’enseignant et de la reconnaissance envers notre engagement professionnel.